Chaque été, c’est la même rengaine. Le soleil revient, les températures grimpent, et avec elles... une invasion silencieuse. Des moucherons, par centaines, dans ce bâtiment flambant neuf dédié au traitement des micropolluants d'une station d'épuration de notre région.

Cela fait des années que ça dure. Nettoyage, ventilation, inspections... Rien n’y fait. Personne n’a jamais compris pourquoi. Jusqu’à ce matin-là.

👣 L’inspection : une enquête de terrain

Sur place, le scénario est clair : les moucherons volètent, insaisissables mais bien là. En un regard, je les identifie : mouches phoridés. Pas un hasard. Des insectes qui raffolent de la décomposition.

🧪 Le secret des cuves

Le bâtiment abrite trois cuves de réception des boues. Des centaines de milliers de phoridées y vivent — rien d’anormal.

Ce qui l’est, ce sont les trappes d’accès avec ouvertures de 5 cm : un véritable pont pour l’invasion. Et des tuyaux non étanchés sur la cuve 3 complètent le tableau. Voilà la faille.

🛠️ Une solution simple, durable

Mes recommandations :

• ✅ Moustiquaires inox ajustés sur les trappes
• ✅ Étanchéité avec de la mousse autour des tuyaux (cuve 3)
• ✅ Déplacement du piège UV plus proche de la cuve 1
• ✅ Installation de pièges UV adaptés au volume et à l'utilisation

🌡️ Température... et précision

Ce cas rappelle que les nuisances naissent de détails invisibles. Mais avec un œil entraîné, il suffit parfois d’une seule visite pour résoudre un mystère vieux de plusieurs étés.

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